Un secteur strictement encadré

La loi du 15 juin 1907 pose les limites de l’exploitation des casinos. Selon ce texte, seules les stations balnéaires, thermales et climatiques peuvent accueillir des salles de jeux d’argent. À une époque, implanter des casinos à moins de 100km autour de Paris a été également interdit. Cependant, la règlementation du 31 mars 1931 a levé cette prohibition. Certaines villes touristiques peuvent également posséder un établissement de jeux de hasard. Toutefois, il faut remplir plusieurs conditions. La ville doit être classée touristique et abriter plus de 500 000 habitants. En outre, elle doit financer un espace artistique (opéra, théâtre, orchestre, etc.) à plus de 40%.

En France c’est le ministère de l’Intérieur qui délivre les permis pour exploiter un casino. Une commission nationale des jeux s’occupe des demandes de licences et des renouvellements. En effet, l’autorisation ne dure que 5 ans. Les détails sur le fonctionnement de l’établissement de jeux d’argent sont inscrits dans un cahier des charges. De plus, le ministère des Finances a aussi son mot à dire concernant l’ouverture et les conditions régissant un casino.

D’autre part, le directeur est tenu de collaborer avec 4 personnes au minimum qui constituent le comité de direction et tous les membres du personnel du casino doivent avoir eu l’aval du ministère de l’Intérieur. Enfin, le syndicat des casinos de France s’assure du respect de la loi de l’offre et de la demande.

Un arrêté de 2007 a permis de concentrer tous les jeux dans un même espace. Avant, les responsables devaient placer les jeux de cercle (baccarat et chemin de fer) à l’écart des jeux spéciaux (craps, blackjack, etc). Depuis le 1er novembre 2006, les établissements de jeux de hasard doivent pouvoir vérifier si un joueur a le droit d’être dans ce casino. Rappelons que les mineurs et les personnes inscrites au fichier national des « interdits de jeux » n’ont pas cette possibilité. C’est, là encore, un moyen de protéger les plus fragiles.

D’incontournables casinos en France

Les touristes apprécient la France pour ses paysages, sa culture et aussi sa gastronomie mais les amateurs de jeux d’argent ont l’opportunité d’allier tout cela avec les paris. Pour certaines stations balnéaires ou même de montagne, l’argument du casino sur place est toujours un plus. Cela permet de proposer à des visiteurs ou touristes qui ne jouent pas nécessairement de venir se faire des émotions fortes dans l’établissement de jeux du coin.

Pour citer quelques casinos prestigieux en France, on pourra citer le casino Barrière. Situé à Enghien-Les-Bains, en plus de ses nombreux jeux de hasard et d’argent, cette maison de jeux propose des spectacles et des mets délicats. De surcroît, sa distance raisonnable de Paris lui confère le statut de plus gros casino de France en terme de volume d’affaires. En remontant vers le nord, l’hôtel Pasino du Havre, avec ses 4 étoiles au guide Michelin, constitue également un excellent choix. Enfin, en période de vacances, pour un moment d’évasion dans un établissement de grand luxe, rendez-vous à sur la côte d’Azur. La French Riviera possède plusieurs pépites qui n’en finiront pas de vous surprendre et qui ont fait sa réputation. Le casino de Cannes en est une. Un peu plus haut en Provence, la Casino d’Aix-en-Provence se pose également comme un véritable complexe de loisirs, avec ses jeux, ses soirées animées, ses grands spectacles, etc…

Évidemment, cette courte liste est loin d’être exhaustive, la France compte plus de 200 casinos sur son territoire et de toutes tailles.

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Petite leçon d’histoire

Il est bien loin le temps où les parieurs n’avaient accès aux jeux de casino que sur les sites terrestres. Actuellement, les casinos en ligne pullulent sur internet. C’est une telle jungle qu’on arrive à peine à croire qu’ils n’existaient pas encore il y a quelques décennies. Retournons plusieurs années en arrière pour comprendre l’essor de ce secteur particulier.

Pour faire court, internet est né et les casinos virtuels se sont presque imposés d’eux-mêmes. En 1994, le tout premier logiciel de jeux de hasard en ligne fut inventé par le très réputé Microgaming. Plus tard en 1996, le premier pari en argent réel sur internet a été enregistré sur le site d’Intercasino. Ce portail est d’ailleurs considéré comme le pionnier des casinos en ligne. Non pas Gaming Club Casino comme certains le prétendent, puisqu’il était légèrement en retard de 1 an.

Par la suite, l’iGaming a rapidement évolué. Étonnamment, on recensait déjà près de 700 plateformes de jeux aux alentours de 1998. Et ce chiffre a largement augmenté au fil du temps. En 2001, on dénombre pas moins de 8 millions de joueurs en ligne. Très vite, le domaine de l’iGaming a pris de l’envergure au niveau international permettant aux sites de jeux « légaux » de générer des milliards d’euros chaque année. En regardant en arrière, il est un fait que les premiers casinos en ligne vont désormais l’effet de dinosaures. Les technologies et la connectivité ont évolué à une vitesse vertigineuse et les rêves des premiers casinotiers du web sont devenus depuis des réalités : des jeux plus vrais que nature, des paiements en ligne sécurisés à la vitesse de l’éclair, des agences de pub spécialisées pour drainer les internautes vers les sites de jeux en ligne. Bien sûr, rien n’est facile. La concurrence est aussi arrivée et elle est rude.

Envers du décor, principes de tirage et fiabilité des jeux

si le succès des casinos en ligne n’est plus à débattre, leur mode de fonctionnement mérite tout de même quelques éclaircissements. Les réalités de ces supports virtuels en termes d’offres ne sont, en effet, pas toujours évidentes à percevoir au premier abord.

Comme leurs homologues terrestres, les casinos en ligne font reposer, avant tout, leurs activités sur la science mathématique. Comment pourraient-ils garantir des résultats équitables autrement ? Plus précisément, les jeux de casino en ligne sont munis d’un générateur de nombres aléatoires. De cette manière, l’algorithme produit des combinaisons tout à fait au hasard. Même les scientifiques qui ont inventé ce système ne peuvent pas deviner les résultats à l’avance. Les joueurs de casinos (virtuels comme conventionnels) sont donc tous égaux devant le hasard.

Seuls les règles et le RTP peuvent être fixés sur les machines à sous ou les jeux de table en ligne. Le reste, c’est au destin et à la bonne étoile d’en décider. Brièvement, RTP signifie tout bonnement taux de redistribution : reversement des sommes encaissées par un jeu donné aux joueurs. Ce pourcentage fixe donc le montant que le jeu concerné redistribue aux joueurs chanceux.

Bien entendu, tous ces systèmes sont régulièrement examinés par des structures compétentes. En tant que régulateur de jeux d’argent, ces organismes s’assurent, entre autres, que les casinos en ligne ne trichent pas. Ainsi, les joueurs partagent la même probabilité de réussite sur un site de jeux spécifique. Le plus important quand vous vous apprêtez à jouer en ligne n’est pas tant de vous assurer de la fiabilité du jeu auquel vous voulez jouer, que de vous assurer de la fiabilité du site qui vous le propose. Il existe désormais d’excellents portails pour faire le tri sur ces questions et trouver le meilleur casino en ligne le plus fiable. Nous vous en parlerons dans un prochain article.

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Une délimitation stricte

La loi française se révèle très pointilleuse en matière de jeux. Elle l’a toujours été. En réalité, tous les jeux d’argent et de hasard en ligne sont interdits, sauf ceux disposant de dérogations :

– Les paris sportifs et hippiques
– Les jeux de cercle, mais dans les faits, il s’agit uniquement du poker et de ses 4 variantes.

Les jeux comme la roulette, le baccara, le blackjack et la machine à sous sont dits « jeux de casino ». Ils ne sont autorisés que dans les établissements en dur.

Notez que la loterie et les cartes à gratter en ligne relèvent d’un régime particulier. Ils sont du ressort exclusif de la société d’État FDJ (Française des Jeux). Autrement dit, elles sont illégales en dehors de leur distribution par la société d’Etat.

Plus concrètement…

Sur le territoire, proposer seulement des paris et du poker en ligne ne permet pas de s’affranchir de ces contraintes légales, ni d’échapper à des poursuites. Toute offre de jeux en ligne est interdite si elle n’a pas reçu d’accréditation explicite. Ce Graal n’est débloqué que sous réserve de remplir des critères rigoureux. C’est l’Autorité Nationale des Jeux (ANJ) qui s’occupe de délivrer une licence à cet effet. En d’autres termes, seules les plateformes de jeu agréées par l’ANJ sont considérées comme légales en France. À ce jour, 15 opérateurs jouissent de ce statut. Toute autre opérateur national s’aventurant sur ce terrain s’exposerait à des sanctions, de la même façon que tout organisme national s’aventurant à encourager la promotion de services illégaux. Par extension, aucun site de casinos en ligne n’a encore reçu le feu vert de la police des jeux. Par casino en ligne, on entend : site proposant des versions en ligne des jeux de casino.

Et les casinos en ligne offshore ?

Même si un casino en ligne dispose d’une licence d’exploitation délivrée par un autre pays, les lois françaises estiment toujours que ce genre de plateforme est illégal. Toutefois, s’inscrire et jouer sur ces sites n’est pas explicitement interdit. Dans la pratique, et même si la loi n’écarte rien, ce sont plutôt les organisateurs qui encourent des poursuites judiciaires. Il semble que cet ensemble de disposition suffisent à avoir de l’effet même s’il est difficile de mesurer si certains joueurs français n’utilisent pas des dispositifs contournés pour jouer en ligne et dans les casinos internationaux de leur choix. Ce ne sont pas les sites qui manquent à proposer effectivement des jeux en ligne et à accepter des joueurs de casino français.

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Quelques faits marquants

Tous les 4 à 5 ans, des enquêtes concernant les pratiques de jeu des Français sont conduites. Cette pratique a commencé en 2010 et s’est poursuivie en 2014. La dernière évaluation en date s’est déroulée, quant à elle, en 2019.

Rappelons qu’entre 2010 et 2014, l’engouement pour les jeux d’argent était particulièrement important. En parallèle et de manière symétrique, on a constaté un accroissement significatif des cas problématiques. Et pour cause, les joueurs étaient nettement motivés en matière de fréquence de jeu et de budget.

Le rapport établi en 2019 stipule néanmoins que cette ruée vers les jeux de hasard s’est calmée au fil du temps. À cette époque, il s’est avéré que le nombre de parieurs enregistré a diminué comparé à l’année 2014. Cependant, les joueurs ont commencé à investir des sommes conséquentes qui expliquent l’augmentation du nombre d’individus affectés par les risques du jeu. En matière de jeu problématique, le montant que vous pouvez vous permettre de dépenser en relation à votre budget de fonctionnement est un critère. Autrement dit, plus vous dépensez, plus vous avez des risques d’atteindre cette limite.

Un secteur qui rapporte gros

Si le marché des jeux d’argent suscite autant d’attention en France, c’est surtout parce qu’il génère d’énormes revenus. En 2017, le secteur a engendré un bénéfice atteignant les 10,4 milliards d’euros. Plusieurs opérateurs sont à l’origine de cette performance incroyable. Notamment, la Française des jeux ou FDJ avec ses jeux de loterie. Privatisée en 2019, elle détient le monopole sur ces divertissements spécifiques à travers les territoires français. De son côté, le Pari Mutuel Urbain ou PMU a une mainmise sur les offres de paris hippiques. En outre, les casinos terrestres jouent également un rôle déterminant dans l’industrie du jeu.

À noter que les casinos virtuels sont prohibés en France. Ils ne comptent donc guère dans ses estimations chiffrés puisqu’on ne connait pas le volume d’affaires réel qu’ils brassent et ce, même si ces supports sont facilement accessibles sur internet. Malgré tout, certaines solutions de jeux en ligne sont aussi disponibles de façon totalement licite. Ainsi, en juin 2010, le gouvernement a donné son feu vert pour des paris sportifs, des paris hippiques et du poker en ligne. De 2012 à 2019, les enquêteurs ont relevé la popularité grandissante de ces jeux d’argent en ligne. Concrètement, 7,1% des parieurs âgés de 18 à 75 ans ont préféré se divertir sur les plateformes en 2019 contre 4,2% en 2014.

En attendant la prochaine évaluation des tendances en France, découvrons l’aperçu général du paysage des jeux d’argent en France. Dans l’ordre décroissant, les joueurs français raffolent des jeux de loterie (jeux de tirage et de grattage), des paris sportifs, des machines à sous, des paris hippiques, d’autres jeux de casino et enfin du poker.

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Le pari sportif a aussi su évoluer avec son temps. De nos jours, les mises en ligne présentent autant d’avantages que les paris physiques en plus d’offrir des tonnes d’informations additionnelles sur les compétiteurs, très utiles au parieur.

Le pari sportif dans les grandes lignes

En principe, l’enjeu des paris sportifs consiste à deviner juste concernant les résultats d’un match ou d’une course. Jusqu’à présent, les évènements hippiques et le football restent les disciplines les plus appréciées. Les joueurs passent par un « bookmaker » pour placer un pari. Cet organisme jouit d’une habilitation pour exercer ce métier. Faut-il préciser que jouer par le biais d’un réseau règlementé assure la sécurité de votre pari ?

La « cote » quant à elle, comme au turf, permet d’anticiper les gains. Par exemple, vous misez 20€ sur un tournoi sportif donné, et la cote est de 1. Si vous gagnez, vous recevez alors 20€. Pour un maximum d’équité, les paris sportifs sont interdits aux compétiteurs de la discipline concernée et aux professionnels. Du coup, pas de risque de matchs de boxe frelatés où le perdant s’écroule sans même avoir été touché, comme on en voit, quelquefois, dans certains films de série B.

Un record de pari battu pendant l’Euro 2021

L’Euro 2021 a changé le visage du pari sportif en ligne dans l’Hexagone. Cette grande compétition a engrangé, à elle seule, 435 millions d’euros. En comparaison, la Coupe du monde de football de 2018 n’a produit que 330 millions d’euros. Ces résultats sont, désormais, enregistrés comme un nouveau record dans l’histoire du pari sportif en ligne. Pour donner quelques chiffres, les parieurs français se sont particulièrement passionnés pour le match opposant la France à la Suisse. En effet, les recettes des paris en ligne sont montées à 27 millions d’euros lors de cette rencontre. La finale Italie contre Angleterre a rapporté 20 millions d’euros.

Par ailleurs, l’Autorité Nationale des Jeux (ANJ) recense une véritable augmentation des parieurs sportifs en ligne. La présidente de l’ANJ, Isabelle Falque-Pierrotin, estime que l’essor des paris virtuels a commencé il y a 4 ans maintenant. Cela laisse présager un belle avenir pour les amateurs de jeux.

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Les français aiment jouer, dit-on. Depuis sa création en 1933, la FDJ n’a cessé d’évoluer et d’étendre ses activités. Actuellement, il est possible de jouer depuis quelque 30 000 points de vente disséminés dans tout l’Hexagone. En outre, les joueurs peuvent aussi utiliser le site web officiel de la FDJ et son application mobile.

Jeux de tirage et paris sportifs.

Loto et Euromillions sont les jeux les plus emblématiques de la FDJ. Ces jeux de tirage séduisent par leur facilité et leurs gains élevés. À l’heure actuelle, il y a deux tirages hebdomadaires : mardi et vendredi. À deux, ils couronnent une demi-douzaine de grands gagnants par semaine (plus de 500 000 €). Avec leurs passages réguliers à la télévision, ces loteries officielles sont devenues une véritable institution en France et leur succès ne se dément jamais.

Avec brio, la Française des Jeux s’est aussi spécialisée dans les jeux instantanés, comme les cartes à gratter. Actuellement, ce type de jeu se retrouve dans la série « illiko » qui se décline en d’infinis tickets à gratter aux prix et aux montants variés.

C’est la branche Parions Sport qui s’occupe des paris sportifs de la FDJ depuis 2009. Même si elle tente encore de s’imposer, son offre affiche une certaine diversité. Ainsi, ses services permettent de placer des paris sur une plusieurs dizaines de ligues et de compétitions, et tout autant de disciplines.

Une présence historique

À l’origine, l’ancêtre de la Française des Jeux, la Loterie Nationale a été créée pour soutenir les « gueules cassées » de la Première Guerre mondiale. Ils ne recevaient aucun secours de l’État, car ils n’étaient pas considérés comme des blessés de guerre. Une partie des mises de la loterie étaient donc destinées à les aider. Autre temps, autre moeurs, les jeux d’argent proposés par la FDJ ont su évoluer pour faire de nombreux heureux depuis de nombreuses décennies.

Jusqu’à maintenant, la FDJ continue sur cette lancée caritative, tout en diversifiant ses domaines d’intervention. Elle distribue une grande part de ses bénéfices aux bonnes œuvres, comme la majorité des loteries publiques. Outre les actions sociales, la société de jeu verse chaque année plusieurs milliards d’euros d’impôt, ce qui fait d’elle un contribuable chevronné.

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